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Portraits

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Embarcadère pour l'imaginaire

« Rapatriée » de Côte d’Ivoire ou « retraité » installé au Burkina Faso ? Ce documentaire a pour objectif de questionner les catégories migrantes, mettant en regard les itinéraires de Sabine, une femme burkinabè rentrée précipitamment d’Abidjan et d’Yvon, un breton installé durablement à Koudougou. L’une a créé une usine de transformation du manioc en attieke ; l’autre est devenu marionnettiste à fil. Leurs désirs d’Ailleurs les ont amenés à prendre des risques, à changer de métier et à s’engager pour les autres. Pourtant tous deux se considèrent comme des personnes tout à fait ordinaires avec leurs envies et leurs fragilités.

Un documentaire (24’32) réalisé par Sylvie Bredeloup et Alice Jeannelle en 2018.

La plage appartient à tout le monde

 « La France, 48 ans ; ça m’a suffit largement, je n’ai pas honte de le dire, je serais presque apatride ». Mais qui sont donc ces retraités français installés au Sénégal ? Ce diaporama sonore a pour ambition de rendre compte de la pluralité des parcours et des attentes de ces migrants particuliers, d’apprécier les raisons de leur installation à Dakar ou à Saly, station balnéaire, de décrire leur vie au quotidien et les relations qu’ils entretiennent avec la société accueil.

Un diaporama sonore (7'20) réalisé par Sylvie Bredeloup et Amélie Salmon en 2016.

Les Sénégalais rêvent-ils de moutons électriques ?

Un footballeur malien en route vers l’Ouzbékistan, un tailleur créateur originaire du Siné-Saloum et adopté par Marseille, une lycéenne qui rêve du Mexique…. Le Sénégal, terre d’accueil, de départ et de transit des migrants en quête d’aventure. Portraits croisés de trois profils, trois rêves, trois itinéraires de migrants ordinaires.

Un documentaire (26') réalisé par Casey Andrews et Enzo Fasquelle en 2017 / Conseillère scientifique : Sylvie Bredeloup.

Sileye Guisse, Diamantaire sénégalais

À la veille des Indépendances - d'abord en Sierra Leone puis selon un phénomène tournant, en Guinée, au Liberia, en Côte-d'Ivoire, au Congo-belge - la recherche du diamant enfièvre la vie de plusieurs centaines de milliers de personnes, prospecteurs et trafiquants. 

Sileye Guisse, né en 1936 et décédé en 2011, est l’un des plus grands diamantaires sénégalais, parti en éclaireur dans les coins les plus reculés d’Afrique centrale, faisant l’expérience de l’altérité mais aussi des contrôles et refoulements répétés. Sa démarche fut résolument pionnière. Il a construit sa fortune dans l’ex Zaïre avant de se résinstaller à Dakar. Il avait accepté de raconter son parcours à plusieurs reprises (1995, 1996, 2010).

Voir S. Bredeloup, La Diams’pora du fleuve Sénégal. Sociologie des migrations africaines, PUM/IRD, 2007

Un entretien (6'32) réalisé par Sylvie Bredeloup et filmé par Régis Minvielle en 2010.

À l’origine de la sociologie sénégalaise,
Abdoulaye Bara Diop

Premier sociologue sénégalais, professeur titulaire de l’université de Dakar, Abdoulaye Bara Diop (1930-2020) a développé sa posture de recherche, entre circonstances et convictions, injonctions et émancipations, en situation (post-)coloniale, dans les années 1950-1960. Ses travaux sur les trajectoires urbaines des migrants Toucouleur comme sur la société et la famille wolof ont largement fait école. Il a défriché le chemin pour de nouvelles générations de chercheurs sénégalais, comme il a stimulé les réflexions des chercheurs français en début de carrière que nous étions.

Extrait d’un entretien enregistré (4.30) par Sylvie Bredeloup et Jérôme Lombard le 20 septembre 2018.

Extrait entretien Abdoulaye Bara Diop
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Sur les pas d’André Lericollais,
géographe des terroirs sénégalais

À partir du milieu des années 1960 et durant près de 35 ans, André Lericollais, géographe à l’Institut de recherche pour le développement, a consacré l’essentiel de son temps à observer et étudier les terroirs villageois sénégalais. Trois de ses recherches ont scandé son parcours. La première porte sur le terroir de Sob, un village de la région de Fatick, dans lequel il décortique les usages du sol, les cultures comme les productions agricoles. La seconde contribue à éclairer sous un jour nouveau les migrations internationales au départ de la vallée du fleuve Sénégal. La dernière, collective et pluridisciplinaire, renseigne de manière inédite les transformations de l’agriculture, des mobilités et du développement rural au Sénégal. C’est le rapport à la ruralité sénégalaise et aux populations qu’André Lericollais expose dans ce court entretien ; il souligne l’importance de son origine paysanne pour comprendre les sociétés sereer qu’il a enquêtées.

Extrait d’un entretien enregistré (6’27’) par Sylvie Bredeloup et Jérôme Lombard le 8 février 2024.

Zone de Niakhar cultures juillet 1986.jpg
Extrait entretien André Lericollais
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